Informations importantes concernant la rentrée de septembre 2020
Ces derniers mois ont créé beaucoup de fatigue nerveuse, de questionnements, de frustration… Nous espérons que les deux dernières semaines d’école se passent au mieux pour chacun.
Nous devons maintenant, avant la coupure de l’été, nous projeter à la rentrée de septembre.
Et envisager ensemble un certain nombre de questions importantes.
Nous vous invitons à lire attentivement le message ci-dessous et à nous donner votre avis en répondant au bref questionnaire en ligne.
L'école Lucie Aubrac est en sureffectif depuis 2014. L’école élémentaire Marianne Cohn, créée pour résoudre ce problème, est très attendue et devait accueillir entre 200 et 250 enfants à la rentrée prochaine.
En février, nous apprenions que le chantier avait pris du retard et que l’entrée des élèves dans les locaux était reportée à novembre. Actuellement, suite à la crise sanitaire, l’entrée dans les salles de classe de l’école Marianne Cohn est annoncée au retour des vacances d’hiver, fin février 2021, avec peut-être un transfert des activités périscolaires et de la cantine à partir de décembre 2020.
En attendant cette ouverture retardée, tous les enfants seront accueillis à l'école Lucie Aubrac.
En septembre, cette école comptera donc 19 classes et 513 élèves alors qu’elle a été construite pour accueillir un maximum de 16 classes. La cour est donc tronquée et surpeuplée ; les sanitaires et la cantine sont à saturation.
Les enfants sont et seront en grande promiscuité.
Deux écoles signifient évidemment deux postes de direction. Or, le temps consacré aux tâches de direction est calculé par l’Education Nationale en fonction du nombre de classes. Dans notre cas, voici ce qui est prévu à la rentrée : pour l’école Lucie Aubrac, l’enseignant.e en charge de la direction sera 50% de son temps en classe et 50% à assumer son rôle de directeur.trice ; pour l’école Marianne Cohn, ce sera 25% du temps en poste de direction et 75% du temps en classe. Nous n'aurons plus de directeur/directrice à temps complet. Par ailleurs, ces deux personnes seront nouvelles à ce poste puisque la directrice actuelle, Mme Murian, part à la retraite cette année et devront trouver leurs marques pour les 6 premiers mois de l'année, ensemble, au sein d’un seul établissement. Dans un contexte d’école saturée, avec un déménagement à prévoir et des enjeux sanitaires encore délicats, cela nous semble une mission bien peu confortable !
Rappelons que l’école Lucie Aubrac avait « perdu » un poste de soutien administratif en 2018 qui avait cessé d’être financé. Nous avions alors insisté sur l’importance de cette présence aux côtés de la directrice sans succès. Avec la nouvelle répartition des tâches qui se prépare, un soutien administratif nous semble d’autant plus primordial, notamment pour la gestion de l’entrée à l’école le matin et celle des absences d’élèves et/ou d’enseignants, mais aussi sur de nombreux autres aspects de la vie scolaire quotidienne.
Nous craignons des conditions d’enseignement et de vie scolaire tendues, fatigantes et difficiles pour tous : enseignants, enfants, parents, personnel œuvrant au bon fonctionnement de l’école.
C’est donc bien notre quotidien à tous qui est concerné !
Nous devons maintenant, avant la coupure de l’été, nous projeter à la rentrée de septembre.
Et envisager ensemble un certain nombre de questions importantes.
Nous vous invitons à lire attentivement le message ci-dessous et à nous donner votre avis en répondant au bref questionnaire en ligne.
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L'école Lucie Aubrac est en sureffectif depuis 2014. L’école élémentaire Marianne Cohn, créée pour résoudre ce problème, est très attendue et devait accueillir entre 200 et 250 enfants à la rentrée prochaine.
En février, nous apprenions que le chantier avait pris du retard et que l’entrée des élèves dans les locaux était reportée à novembre. Actuellement, suite à la crise sanitaire, l’entrée dans les salles de classe de l’école Marianne Cohn est annoncée au retour des vacances d’hiver, fin février 2021, avec peut-être un transfert des activités périscolaires et de la cantine à partir de décembre 2020.
En attendant cette ouverture retardée, tous les enfants seront accueillis à l'école Lucie Aubrac.
En septembre, cette école comptera donc 19 classes et 513 élèves alors qu’elle a été construite pour accueillir un maximum de 16 classes. La cour est donc tronquée et surpeuplée ; les sanitaires et la cantine sont à saturation.
Les enfants sont et seront en grande promiscuité.
Deux écoles signifient évidemment deux postes de direction. Or, le temps consacré aux tâches de direction est calculé par l’Education Nationale en fonction du nombre de classes. Dans notre cas, voici ce qui est prévu à la rentrée : pour l’école Lucie Aubrac, l’enseignant.e en charge de la direction sera 50% de son temps en classe et 50% à assumer son rôle de directeur.trice ; pour l’école Marianne Cohn, ce sera 25% du temps en poste de direction et 75% du temps en classe. Nous n'aurons plus de directeur/directrice à temps complet. Par ailleurs, ces deux personnes seront nouvelles à ce poste puisque la directrice actuelle, Mme Murian, part à la retraite cette année et devront trouver leurs marques pour les 6 premiers mois de l'année, ensemble, au sein d’un seul établissement. Dans un contexte d’école saturée, avec un déménagement à prévoir et des enjeux sanitaires encore délicats, cela nous semble une mission bien peu confortable !
Rappelons que l’école Lucie Aubrac avait « perdu » un poste de soutien administratif en 2018 qui avait cessé d’être financé. Nous avions alors insisté sur l’importance de cette présence aux côtés de la directrice sans succès. Avec la nouvelle répartition des tâches qui se prépare, un soutien administratif nous semble d’autant plus primordial, notamment pour la gestion de l’entrée à l’école le matin et celle des absences d’élèves et/ou d’enseignants, mais aussi sur de nombreux autres aspects de la vie scolaire quotidienne.
Nous craignons des conditions d’enseignement et de vie scolaire tendues, fatigantes et difficiles pour tous : enseignants, enfants, parents, personnel œuvrant au bon fonctionnement de l’école.
C’est donc bien notre quotidien à tous qui est concerné !
CE QUE NOUS DEMANDONS A LA VILLE DE GRENOBLE
- un point sur le chantier à la rentrée de septembre avec tous les parents, et une information régulière dans les mois suivants aux parents délégués.
- un point précis sur les effectifs de personnel affecté à l’école Lucie Aubrac à la rentrée. Le renforcement de l’équipe en charge des activités périscolaires, de la cantine et de l’hygiène - notamment nettoyage des sanitaires qui reste un souci majeur à l’école – a été acté par l’élu à l’Education de la Ville et ceci dès la rentrée, en prévision des deux établissements. Nous souhaitons connaître les chiffres qui valideront ce renforcement.
- un soutien dans nos démarches auprès de l’Education Nationale.
CE QUE NOUS DEMANDONS A L’EDUCATION NATIONALE
- un soutien exceptionnel pour cette rentrée scolaire via la création d’un poste temporaire d’assistant administratif attaché à la direction de l’établissement. Il permettrait de compenser les 25% de temps de direction perdu et de rendre plus fluide la cohabitation, ceci jusqu’à l’entrée des enfants dans leur nouvelle école. Cette proposition a été, jusqu’à présent, refusée par l'Education Nationale. L’Inspectrice présente au dernier Conseil d’école nous a assuré que tout serait mis en place pour soutenir le personnel de l’Education Nationale à la rentrée. En l’absence de précisions sur ce soutien, nous continuons à demander la création d’un poste temporaire.
CE QUE NOUS PRÉVOYONS DE FAIRE
- informer/alerter tous les parents et solliciter leur soutien. L'idée n'étant pas de créer gratuitement de l'inquiétude mais que chacun soit bien conscient de la situation, et que nos demandes soient soutenues par le plus grand nombre.
- porter cette situation à la connaissance des média locaux.
- mettre en place toute action ou manifestation publique que nous jugerons pertinente après concertation avec les parents de l’école si aucun signe positif n’est exprimé de la part de nos interlocuteurs d’ici le 01 septembre.
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