Nouvel appel à dons du collectif Solidarité Lucie Aubrac

Cela fait plus de 4 mois (!) que la famille d'un élève scolarisé dans notre école est abritée pour la nuit dans le bâtiment de l'école. Aucune solution d'hébergement n'a été proposée, alors que la famille a été reconnue prioritaire pour bénéficier d'un hébergement en urgence au titre du Droit à l'hébergement opposable (DAHO).

La situation est extrêmement difficile à vivre pour la famille. Une école n’est pas un logement. Ces locaux, prévus pour accueillir des enfants en journée, ne sont pas adaptés à une vie de famille au quotidien. Malgré leur courage et leur dignité face à cette épreuve, le manque d’intimité, de confort et de stabilité pèse lourdement sur eux. À cela s’ajoute une précarité financière inquiétante : les aides sociales, bien trop insuffisantes, ne leur permettent pas de subvenir correctement à leurs besoins.

Grâce à votre générosité, les collectes mises en place ont déjà permis de les aider, et nous vous en remercions du fond du cœur. Mais après plusieurs mois, les fonds collectés ont déjà été entièrement dépensés pour couvrir les besoins essentiels, et la situation risque malheureusement de durer encore au vu du manque de réactivité de la préfecture.

C’est pourquoi un nouvel appel à solidarité est lancé par le collectif Solidarité Lucie Aubrac.
Chaque don, même modeste, contribue à leur offrir un peu de répit et de dignité dans cette épreuve.

👉 Participer à la cagnotte solidaire : Campagne de dons : Soutien famille précaire dans école Lucie Aubrac Grenoble

(https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/soutien-famille-precaire-dans-ecole-lucie-aubrac-grenoble)

Merci infiniment à toutes celles et ceux qui continueront à se mobiliser.

Ci-dessous un texte préparé à l'occasion de différentes prises de parole publiques par les familles hébergées dans des écoles de Grenoble, qui sont soutenues par l'Intercollectif des écoles occupées. Leur témoignage donne un aperçu de leur détresse face à cette situation intenable.

Prise de parole publique des familles abritées dans des écoles grenobloises